
Voici le discours d’ouverture du forum 2007 :

Depuis mardi, les dirigeants du monde entier se sont réunis à New York à l’occasion de la 62ème Assemblée Générale de l’ONU. Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’organisation, aurait dû être au centre de toutes les attentions puisqu’il préside ce sommet pour la première fois ; pourtant aux yeux de la presse et de l’opinion publique américaine, le président Iranien Mahmoud Ahmadinejad, semble quelque peu lui avoir volé la vedette. Avant même l’ouverture du sommet, M. Ahmadinejad avait même fait parler de lui dès son arrivée sur le sol américain. La très célèbre émission « 60 minutes » de CBS proposait dès dimanche une interview du président Iranien. Mais c’est certainement son arrivée à New York qui a été la plus médiatisée. Il faut dire qu’il avait particulièrement bien préparé le terrain depuis quelques jours. Les autorités Iraniennes avaient effectué une demande auprès de leurs homologues New Yorkaises, afin d’autoriser le déplacement du président sur le site de Ground Zero. Cette visite lui avait été refusée, pour des raisons de sécurité. Mais le point d’orgue de sa visite fut sans aucun doute, son intervention devant les étudiants de l’université de Columbia. Le recteur de l’université l’avait personnellement invité, afin qu’il s’exprime à propos des ambitions nucléaires de son pays et de sa situation ambiguë face à Israël. En marge de cette intervention, de nombreux manifestants s’étaient rassemblés aux abords du campus pour protester contre la tribune offerte au président Iranien. La presse américaine a très largement relayé ces actions. Provoquant ouvertement la communauté homosexuelle et juive aux Etats-Unis, de nombreux journaux l’ont par la suite diabolisé. Pour autant quelques heures plus tard, lors de son intervention à l’Assemblée Générale de l’ONU, le ton semblait être nettement plus consensuel. Georges W. Bush dans son discours a d’ailleurs évité de parler de l’Iran afin d’apaiser les tensions. A contrario, la presse américaine semble de plus en plus apprécier le président français. Dans un article publié dans le quotidien The Christian Science Monitor, l’éditorialiste parle de Sarkozy comme le nouveau Lafayette. Le journaliste se réjouit du fait que le président français soit le meilleur ami de l’Amérique depuis plusieurs décennies. Selon Rudolph Giuliani, candidat à l’élection présidentielle américaine : pour pouvoir être élu, il n’existe que 3 modèles : Kennedy, Reagan et Sarkozy ! Les candidats démocrates sont quant à eux, plus réservés sur la question. Une fois encore, une partie de la presse américaine semble avoir une vision plutôt manichéenne du monde. Pour en savoir plus : - L'interview complète de Mahmoud Ahmadinejad par la chaîne CBS :
Cette semaine, pour la suite de notre série consacrée aux enjeux de la campagne présidentielle américaine, j’ai choisi un thème particulièrement au cœur de l’actualité : la protection sociale. Sur ce thème, les discordances vont bon train entre les différents candidats à l’élection. Certains se demandent comment réformer le système de santé américain, d’autres estiment qu’il n’est pas nécessaire de le faire. Du côté des démocrates, l’ensemble des candidats est opposé au système actuel instauré et soutenu par le président Bush et qui consiste à considérer la protection sociale comme une question strictement privée : l’Etat ne doit pas garantir (mis à part quelques exceptions) une quelconque protection sociale aux travailleurs. Ceux-ci doivent s’assurer et cotiser auprès de compagnies d’assurances privées. Du côté des républicains, les candidats ne sont pas tous sur la même longueur d’onde. Le mormon Mitt Romney semble le plus ouvert sur ce sujet, et propose la création d’un groupe de travail sur la réforme du système de protection sociale. Beaucoup plus conservateur, John McCain, est en faveur du maintien du système actuel et s’aligne sur la position de l’administration Bush. Rudolph Giuliani se situe entre les deux candidats : il soutien le principe de la protection sociale privée à condition qu’elle ne se fasse pas au détriment de certains bénéfices garantis. En effet, les Etats-Unis ne proposent pas de couverture médicale universelle. L’Etat Fédéral protège les personnes âgées (ayant plus de 65 ans) par le biais du programme Medicare ainsi que les personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté grâce au programme Medicaid. Ces deux programmes peuvent être assimilables, dans une certaine mesure, à une forme de protection sociale universelle. Mais dans la réalité, les plus pauvres vont se faire soigner dans les hôpitaux publics américains et attendent souvent de longues heures avant d’être soignés ; les médecins libéraux étant très mal remboursés des actes médicaux pratiqués sur les plus déshérités. Pour la grande majorité de la population américaine qui ne peut pas bénéficier de l’un de ces deux programmes, la démarche est totalement différente. Ces personnes doivent se faire assurer auprès de compagnies d’assurances privées. En pratique, cette couverture sociale est prise en charge par votre employeur. Bien entendu, il n’existe aucune uniformisation en la matière. Les plus grosses entreprises offrent une couverture maladie bien plus intéressante que les petites sociétés. Mais certaines entreprises sont tellement petites qu’elles ne peuvent offrir de protection sociale à leurs employés. Dans ce dernier cas, ces salariés sont non-assurés et ne disposent d’aucune couverture. La protection sociale est un enjeu fondamental de la campagne. En d’autres termes, le programme Medicare sera-t-il étendu à l’ensemble de la population américaine ? Les prochains mois risquent d’être cruciaux car chacun des candidats devra se positionner sur cette question. Mais l’un d’entre eux osera t’il s’attaquer au puissant lobby des compagnies d’assurances privées ?
La sexualité de Mme Clinton n’est pas un enjeu principal de la campagne présidentielle américaine. Pourtant, certains opposants politiques ont eu la « bonne idée » de lancer une rumeur à propos du penchant homosexuel de la sénatrice de New York. Dans une interview accordée au magazine « The Advocate » du 9 Octobre 2007 et reprise par le quotidien « The New York Daily News » daté de vendredi, Hillary Clinton répond à ses détracteurs et précise que ces allégations sont fausses. Extraits : Clinton’s pioneering ways have, of course, met with fierce resistance in the past. Her detractors are legion, and many people simply hate her for being a powerful woman. The animosity is such that as soon as her husband was inaugurated in 1993, rumors started circulating that she was a lesbian, Lattimore recalls. “Where that came from, I just could never figure out,” he says. “It was so ridiculous.” One man would call the press office repeatedly, posing as a reporter for different newspapers, seeking comment on his scoop that Clinton was gay. Lattimore eventually transferred him to the Secret Service, letting them deal with him. “I never talked to Mrs. Clinton about it, but we had to be responsive to that question in a way that didn’t make it sound like being a lesbian was a bad thing,” he says. “No, she’s not a lesbian, move on. Next story.” If she wasn’t aware of the speculation then, she surely heard about it when author Edward Klein brought it to the surface in his 2005 smear job The Truth About Hillary, in which he dubiously asserted that “the culture of lesbianism has influenced Hillary’s political goals and personal life since she was a student at Wellesley.” No one is ever courteous enough to ask Clinton directly how she feels about the lesbian chatter. So I do. “People say a lot of things about me, so I really don’t pay any attention to it,” she responds. “It’s not true, but it is something that I have no control over. People will say what they want to say.” Le journaliste souligne donc que ces attaques particulièrement basses datent de 1993. M. Sean Kennedy de « The Advocate » a précisé à CNN, qu’il avait abordé cette question afin de clarifier la situation. Il avait remarqué que la sénatrice était très solidaire de la communauté homosexuelle. Il a ajouté que celle-ci ne s’est pas du tout trouvée déstabilisée par la question posée et a répondu de manière très professionnelle. Le débat politique est décidemment tombé bien bas… Pour en savoir plus : - L’interview intégrale accordée par Hillary Clinton à « The Advocate »
Arrêté dimanche dernier, l’ex-star du football américain, O.J Simpson, a été inculpée pour agression, vol à main armée et enlèvement dans une chambre d’hôtel de Las Vegas. Hier, M. Simpson a été relâché après avoir versé une caution de 125 000 $. Ce fait divers tient la une de l’actualité aux Etats-Unis depuis quelques jours. En effet, la presse et les chaînes de télévisions se sont emparées de l’affaire. Mais pour quelle raison, les faits et gestes d’O.J Simpson sont-ils aussi médiatisés ? Qui est O.J Simpson ?
 plus grave vient du fait que ces photos aient été noircies avec des logiciels, puis publiées. C’est à ce moment là que les associations de défense des minorités ethniques et plus particulièrement celles afro-américaines s’emparent de l’affaire.
Depuis quelques années, le trafic routier n’a jamais été aussi élevé aux Etats-Unis. En effet, quelques 110 millions d’américains prennent quotidiennement le volant pour se rendre sur leur lieu de travail. Selon une étude récemment publiée sur la question, les automobilistes américains perdraient en moyenne 38 heures par an dans les bouchons dans l’ensemble du pays. Selon cette étude, des villes seraient plus touchées que d’autres. La palme reviendrait  aux automobilistes de la ville de Los Angeles qui passeraient en moyenne, 72 heures par an, coincés dans les bouchons. Viennent ensuite les villes d’Atlanta, de San Francisco, de Washington D.C (60 heures) et de Dallas Fort Worth (avec « seulement » 68 heures). L’étude souligne que c’est aux abords des plus grandes agglomérations, que le manque d’infrastructure routière se fait le plus ressentir. La raison de cette augmentation des bouchons vient du fait que durant les dernières décennies, les nouvelles constructions d’autoroutes auront été bien insuffisantes, face à l’afflux de nouveaux automobilistes. Un problème que les Etats-Unis devront prendre en compte à l’avenir, sous peine de voir la situation s’aggraver…
À partir d’aujourd’hui, le célèbre quotidien new yorkais abandonne son modèle économique sur internet. Devenant en grande partie gratuit, le site du journal espère attirer de nouveaux lecteurs et compenser la fin de ses abonnements par de nouvelles recettes publicitaires. Coûtant initialement 50$ par an, l’accès aux archives (jusqu’en 1851) sera désormais possible et gratuite. Désormais, seul le Wall Street Journal, préserve son modèle d’abonnement payant pour la plupart de ses articles. La culture devient enfin accessible à tous ! Pour en savoir plus : - L’annonce du changement de modèle économique - Le site du New York Times
L’effet « boule de neige » : c’est ce qui pourrait résumer en quelques mots la situation actuelle sur les marchés financiers.   La crise des subprimes (prêts hypothécaires octroyés à des emprunteurs peu solvables) a débuté en début d’année outre-Atlantique. Le 2 avril 2007, dans l’indifférence la plus générale, le numéro 2 du subprime, New Century Financial, se déclare en faillite. Les marchés financiers et la Réserve fédérale ignorent la crise. En juillet, Ben Bernanke, le président de la Fed, revient sur ses précédentes déclarations en estimant que la crise immobilière a pu être sous-estimée. Plusieurs Hedge Funds commencent alors à dévisser.  La crise devient mondiale vers la fin du mois de juillet, quand la banque allemande IKB annonce qu’elle se trouve en difficulté. Le 6 août, c’est au tour d’American Home Mortage de cesser ses activités. Le même jour en Europe, Natixis perd environ 10% de sa capitalisation boursière. Le 9 Août, la BCE et la Fed interviennent simultanément pour rassurer les marchés. Le lendemain, HomeBanc se déclare en faillite. Comment à-t-on  pu en arriver là ? Pour bien comprendre la crise actuelle, il faut savoir qu’aux Etats-Unis, des prêts immobiliers risqués sont accordés à des ménages qui acceptent de payer une prime pour acheter un bien immobilier dont le prix ne cesse de croître. Mais contrairement à ce qui peut être proposé en Europe, une grande partie des prêts immobiliers sont accordés aux Etats-Unis à taux variables. Du fait de l’augmentation des taux en début d’année, la charge du crédit est devenue complètement insurmontable pour les ménages les moins solvables. Mais ce n’est pas tout : ces prêts étant garantis par le gage du bien immobilier dont le prix commençait à baisser, ces ménages se sont retrouvés dans l’impossibilité de pouvoir réemprunter. Par conséquent, ne pouvant plus payer les échéances de leurs prêts, leurs biens ont été saisis : la crise était née. Du fait de l’explosion du nombre des saisies immobilières en 2007, le marché de l’immobilier dans certains Etats, comme la Californie, commence à être touché dans sa globalité. Anticipant une baisse des prix, les acheteurs potentiels hésitent à acheter. Du coup, le nombre de ventes de maisons ou d’appartements commence à chuter. Pour le moment, les prix, eux, ne suivent pas cette tendance et semblent se maintenir. Pourtant, les mauvais chiffres de l’emploi annoncés en août, soulignent que les entreprises américaines ont ressenti un ralentissement brutal de l’économie. Le risque de récession est donc particulièrement élevé pour l’économie américaine. Les propriétaires voyant leur patrimoine s’effondrer, sont moins enclin à consommer. Une baisse des prix de l’immobilier entraînant une baisse de la consommation, cela pourrait provoquer une récession.    Pour autant, ne tombons pas dans une dramatisation excessive. La plupart des économistes préfèrent parler d’un fort ralentissement de l’économie plutôt que de récession. La baisse d’un demi-point du taux directeur de la Réserve fédérale américaine, a créé la surprise, hier, à Wall Street. Ce fut la première baisse annoncée en l’espace de 4 ans. Cette nouvelle particulièrement inattendue, a été saluée par les marchés financiers. En frappant fort, la Fed a voulu souligner que les Etats-Unis ne se dirigent pas vers une récession. Cela suffira t’il à rassurer sur l’état de l’économie américaine ? Réponse, dans les prochains mois… 
Le porte-parole de la présidence américaine depuis le mois d’avril 2006, vient d’annoncer sa démission. Celle-ci a pris effet le 14 septembre. Très populaire, Tony Snow avait exercé les fonctions de commentateur radio avant de travailler pour l’administration fédérale. Âgé de 52 ans, M. Snow était atteint d’un cancer du côlon. Opéré d’une tumeur à l’abdomen en mars dernier, il a dû subir une nouvelle chimiothérapie qui l’avait beaucoup affaibli. Dans une déclaration officielle, la semaine dernière, Tony Snow a déclaré qu’il était temps pour lui de quitter ses fonctions afin de gagner plus d’argent pour sa famille, ce qui sous-entend un prochain emploi dans le secteur privé.    Extraits : “This job has been the most fun I have ever had, the most satisfying, fulfilling job. I'm sorry I have to leave it, but I have got to say it has been a real honor and a pleasure working with everybody in this room. And I'll miss it. You know, everybody talks about what a horrible job it is to brief the press -- I love these briefings and I'm really going to miss them. On the other hand, it's left in Dana's capable hands and the business of keeping the press informed will continue to be the object of the press office and life will continue, including for me. […] One of the real pleasures of working at the White House is you have a lot of very bright, motivated young people who come in, they work hard -- they don't get paid a lot -- but I'll tell you what, they give real service to their country and it is an honor to work with every single one of them. Ed has -- it's just been a delight working with you, and I really appreciate everything you've done.” De nombreux employés s’étaient réunis sur le parvis de la Maison-Blanche, vendredi dernier, pour lui rendre un dernier hommage. Dana Perino devrait le remplacer dès cette semaine. 
Le 13 septembre 2007, le Président s'est adressé au peuple américain au cours d'une allocution d'une vingtaine de minutes. Ce discours a été diffusé sur l'ensemble des chaînes d'informations et sur certaines radios. L’intégralité du script est disponible sur le site de la Maison-Blanche. Au cours de sa huitième allocution télévisée depuis le début de la guerre en Irak, Georges W. Bush a annoncé qu’il se conformait aux recommandations du Général David Petraeus. En effet, le plus haut gradé américain en Irak, s’est exprimé en début de semaine devant les membres du Congrès pour expliquer que les renforts envoyés en Irak ont engrangé des succès et qu’un retrait mesuré des troupes serait envisageable.  Lors de son discours, le Président a directement fait référence aux conclusions du Général, en citant comme exemple la province d’Anbar au Nord Ouest de l’Irak. Pour justifier sa stratégie, Bush explique que cette province était abandonnée à Al Quaïda il y a encore seulement quelques mois. L’envoi de 4 000 Marines supplémentaires et l’appui des autorités locales auraient, selon lui, permis de reprendre le contrôle de la situation. Le Président ajoute que le succès dans la province d’Anbar pourrait s’étendre dans le reste du pays.  Concernant le retrait des troupes, le Président a annoncé qu’il ne remplacera pas 2 200 Marines dans la province d’Anbar le mois prochain. Avant la fin de l’année, une brigade de combat ne devrait pas être remplacé, portant le nombre de rapatriés à 5 700 soldats. Il espère également que d’ici au mois de juillet 2008, 5 autres brigades rentreront au pays. Pour ce qui est des réactions des médias outre-Atlantique, l’ensemble des quotidiens étaient plutôt sceptiques le lendemain de l’intervention présidentielle. Le discours du Président était attendu et très largement prévisible. Néanmoins, beaucoup d’analystes ont commencé à remarquer que Georges W. Bush n’utilisait plus le terme de « victoire » dans son discours, mais parle désormais de « succès ». Une tournure linguistique qui semble ne plus tromper personne… Pour en savoir plus : - Le lien direct vers le site de la Maison-Blanche : http://www.whitehouse.gov/news/releases/2007/09/20070913-2.html - Pour visionner l’allocution télévisée du Président : http://www.whitehouse.gov/news/releases/2007/09/20070913-2.wm.v.html
Les Etats-Unis commémorent ce mardi, les attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center à New York. Pourtant cette année, la cérémonie ne se déroulera pas comme celle des années précédentes. Pour la première depuis 2001, la commémoration aura lieu en dehors du site de Ground Zero à cause du chantier de reconstruction. Le glas sonnera ce matin à 8h46, heure du premier impact contre la tour nord du complexe financier puis une minute de silence sera observée à 9h03, heure du deuxième impact. Entre temps, une lecture des noms des victimes aura lieu en présence du maire actuel de la ville, Michaël Bloomberg, de celui en poste au moment des attentats, Rudolph Giuliani, et de la sénatrice de l’Etat de New York : Hillary Clinton. En ce qui concerne Ground Zero, les fondations de la future Freedom Tower commencent à sortir de terre. Cette tour a pour ambition de devenir le plus haut bâtiment du monde (541 mètres de hauteur). Du côté du quartier financier de Wall Street, trois autres bâtiments de tailles beaucoup plus modestes devraient voir le jour. Enfin, un mémorial constitué de deux fontaines et d’un parc symbolisera l’entrée d’un musée à la mémoire des disparus. Le début du chantier cette année a commencé à redynamiser tout le bas de l’île de Manhattan. Alors que le chantier n’en est qu’à ses prémices et devrait s’achever en 2012, 6 000 appartements ont été construits autour du site afin de loger plus de 10 000 nouveaux habitants. Mais seulement 6 ans après la tragédie, les autorités américaines restent lucides : le Secrétaire américain à la Sécurité intérieure a déclaré récemment lors d’une audition au Sénat que « les Etats-Unis sont une nation en danger ». Comme pour lui donner raison, le chef de l’organisation terroriste Al-Quaïda, Oussama Ben Laden, vient de faire diffuser deux nouvelles vidéos : dans la première (du 8 septembre) il menace d’intensifier la lutte pour mettre fin à la guerre en Irak ; dans la seconde (du 11 septembre) il fait l’éloge d’un des terroristes des attentats contre le World Trade Center. En ce mardi 11 septembre 2007, l’ensemble des autorités américaines s’accordent à dire que les Etats-Unis sont mieux protégés contre une éventuelle attaque terroriste qu’en 2001. Pourtant, les mesures de sécurité vont être renforcées : les conteneurs entrant dans les ports américains seront bientôt passés au scanner et les vols en direction des Etats-Unis devront subir des contrôles plus approfondis. 6 ans après, la lutte contre le terrorisme ne fait que commencer… Pour en savoir plus : Voici une vidéo du projet de reconstruction du site de Ground Zero (la bande-son est un peu « clichée ») :
L’actualité politique a été marqué cette semaine par l’annonce d’un soutien de poids à la candidature de Barack Obama : Oprah Winfrey. Même si la superstar avait déjà affiché ses préférences politiques pour le sénateur de l’Illinois, lors du talk show de Larry King sur CNN l’année dernière, Winfrey vient d’annoncer que ce serait la première et la dernière fois qu’elle soutiendra un candidat. Les analystes estiment qu’Oprah pourrait permettre de lever plus de 3 millions de $ ! Pourtant l’incertitude demeure sur les effets de ce soutien inédit de l’une des plus populaires présentatrices de la télévision américaine. Néanmoins, la force de frappe d’Oprah est immense : tout d’abord, son show télévisé est suivi tous les jours de la semaine par 8,4 millions de téléspectateurs, son site internet attire plus de 2,3 millions de visiteurs chaque mois, enfin son magazine est lu par environ 2 millions d’américains. Même si Mme Winfrey, ne pourra pas donner plus de 4600$ pour financer la campagne d’Obama, cette dernière aurait l’intention de participer aux meetings du candidat et de financer une campagne publicitaire de grande envergure. Les analystes estiment que le grand atout d’Oprah est de convaincre un public en grande majorité féminin. Ce soutien pourrait donc aider le sénateur Obama contre sa rivale la plus sérieuse Hillary Clinton. La magnat des médias a démontré à de nombreuses reprises qu’elle pouvait faire vendre tout et n’importe quoi. L’avenir nous dira si son soutien actif parviendra à propulser Obama en tête des primaires. Une chose est sûre : cet appui arrive à point pour relancer la compétition entre les 2 prétendants les plus sérieux du côté démocrate.
L’ex-sénateur de l’état du Tennessee, Frederick Dalton Thompson vient d’officialiser depuis mercredi soir, sa candidature à la présidentielle. Cette candidature plus que tardive, n’est pas hasardeuse. Ses proches avaient dévoilé ses intentions, bien avant que celui-ci l’annonce dans le Talk Show de Jay Leno sur NBC. La raison de son entrée dans la course à l’investiture républicaine, vient du fait que les 8 prétendants actuels ne satisfont pas pleinement l’électorat républicain. Né en 1942 en Alabama, Fred Thompson grandit dans l’état du Tennessee. Diplômé en philosophie et en sciences politiques en 1964, puis en droit en 1967, il se lance dans une carrière juridique. Procureur brillant puis conseiller des républicains lors du scandale du Watergate, M. Thompson devient acteur en 1985. Il jouera par la suite dans de nombreux films et séries télévisées. Pourtant, le monde de la politique l’attire à nouveau en 1994. Elu sénateur du Tennessee de 1994 à 2003, il ne parviendra pas à faire adopter beaucoup de ses propositions de lois. Il décide donc, durant les derniers mois de son mandat de sénateur de reprendre sa carrière d’acteur en intégrant l’équipe de la série à succès : Law and Order (New York Police Judiciaire en France). Ce n’est qu’il y a quelques jours, qu’il officialise enfin son retour sur le devant de la scène politique. Ultra conservateur, Fred Thompson souhaite abolir l’autorisation de l’avortement (ce qui réjouit fortement la base du parti républicain), renforcer la sécurité aux frontières, réduire les pouvoirs du gouvernement fédéral et décréter une baisse des impôts. Pourtant les fondamentalistes chrétiens ont toujours « en travers de la gorge » son divorce avec son ex-femme (30 ans après l’avoir épousé). Agé de 65 ans, l’ex-sénateur espère devenir le deuxième acteur après Ronald Reagan à devenir président des Etats-Unis. Certains commentateurs outre-Atlantique (notamment l’hebdomadaire Newsweek) évoquent l’hypothèse que la présidence soit le rêve de sa compagne (ancienne responsable du parti). Reste à savoir à présent, si l’acteur connaitra autant de succès pour sa campagne que pour sa carrière cinématographique. Pour en savoir plus : - "Government at the Brink: The Root Causes of Government Waste and Mismanagement" Biographie : Date du dépôt officiel de candidature : vient juste d'annoncer sa candidature le 5 Septembre 2007 Profession Actuelle : Acteur, Commentateur Radio Situation Familiale : a divorcé de Sarah Knestrickin en 1985, marié depuis 2001 à Jeri Kehn Thompson Religion : Protestant Cursus : Memphis State University, B.S (1964) ; Vanderbilt University Law School, J.D (1967) Principaux Soutiens : Site Internet de Campagne : http://fred08.com/
Ce mardi 4 septembre 2007, les autorités du Nouveau-Mexique et les architectes en charge du dossier ont organisé une conférence de presse afin de dévoiler les premières esquisses du projet de spatioport de la compagnie aérienne Virgin Galactic. Vous rêviez de voyager dans l’espace ? Ce rêve n’est désormais plus qu’une question de temps… et d’argent ! Les premiers vols commerciaux pour touristes fortunés devraient débuter courant 2008.
Pour en savoir plus : - Le site internet futuriste de Virgin Galactic : http://www.virgingalactic.com/ - Le site du futur spatioport : http://spaceportamerica.com/home.html - Le distributeur exclusif des billets en France : http://www.voyageursdanslespace.com/index.asp 
Certes, les sondages ne sont que des sondages. Mais ceux-ci permettent de mesurer les tendances de popularité à un moment donné. Voici par conséquent, les derniers chiffres de la campagne présidentielle :
I - Election Générale :
Sondage Fox News / Opinion Dynamics Poll (17 juillet 2007)Rudy Giuliani (R) : 41% contre Hillary Clinton (D) : 46% , Indécis : 13%
Rudy Giuliani (R) : 41% contre Barack Obama (D) : 45% , Indécis : 13%
John McCain (R) : 42% contre Hillary Clinton (D) : 45% , Indécis : 12%
John McCain (R) : 37% contre Barack Obama (D) : 47% , Indécis : 16%
Mitt Romney (R) : 35% contre Hillary Clinton (D) : 50% , Indécis : 15%
Fred Thompson (R) : 32% contre Barack Obama (D) : 48% , Indécis : 20%
Fred Thompson (R) : 38% contre Hillary Clinton (D) : 47% , Indécis : 15%
Sondage Fox News / Opinion Dynamics Poll (Effectué le : 21 Août 2007)
Intentions de vote (en excluant une possible candidature d’Al Gore) :
- Hillary Clinton : 38%
- Barack Obama : 25%
- John Edwards : 8%
- Dennis Kucinich : 4%
- Bill Richardson : 3%
- Joseph Biden : 2% 
III - Primaire Républicaine :
Sondage Fox News / Opinions Dynamics Poll (Effectué le : 21 Août 2007)
Intentions de vote :
- Rudy Giuliani : 27%
- Fred Thompson : 17%
- Mitt Romney : 15%
- John McCain : 12%
- Mike Huckabee : 4%
- Ron Paul : 2% 
IV - Commentaires :
Depuis le mois de mai 2007, on peut noter plusieurs évolutions.
Du côté des démocrates, on constate qu’Hillary Clinton creuse l’écart avec son concurrent le plus sérieux : Barack Obama. John Edwards reste le troisième homme, sous l’hypothèse qu’Al Gore ne se présente pas à l’élection. Dennis Kucinich effectue une percée avec 4% d’intentions de vote.
Du côté des républicains, Rudy Giuliani perd du terrain, alors que Fred Thompson passe devant John McCain, de même que Mitt Romney. Il semble que la campagne menée le sénateur McCain n’arrive pas à décoller. Mike Huckabee et Ron Paul émergent à plus de 2% d’intentions de vote.
Au niveau de l’élection générale, l’indécision est le grand gagnant de la période estivale. Dans tous les cas de figure, les démocrates distancent nettement les candidats républicains.
Bref, rien n’est joué et les prochains mois risquent de nous réserver quelques surprises…
Pour en savoir plus : - Le sondage de Regard sur les Etats-Unis du mois de mai 2007