Preuve qu'aux Etats-Unis politique et finance font bon ménage, Michael Rubens Bloomberg, célèbre fondateur du géant de l'information économique et financière Blomberg LP, a été élu depuis janvier 2002 aux fonctions de maire de New York. Lors de la campagne de 2001, il avait notamment été soutenu par le célèbre maire sortant Rudolph Giuliani. Après avoir étudié à Harvard, il créa sa propre société spécialisée dans l'information financière : Bloomberg. C'est ce qui assurera sa fortune dans le monde entier. En effet, son "empire" emploie désormais environ 1200 journalistes et possède plusieurs télévisions, radios et magazines. Il est actuellement classé 94 ème homme le plus riche de la planète selon de classement annuel du magazine "Forbes" (en Mars 2005).
D'abord démocrate, c'est sous les couleurs du Parti républicain qu'il se présente à l'élection du maire de New York de 2001. Il remportera l'élection de novembre 2001 contre le démocrate Mark Green avec 50% des voix contre 48% pour Green.
En 2005, il se présente à nouveau pour se faire réélire. Il remportera une victoire plus nette avec 59% des voix contre 41% pour le démocrate Fernando Ferrer.
D'abord démocrate, c'est sous les couleurs du Parti républicain qu'il se présente à l'élection du maire de New York de 2001. Il remportera l'élection de novembre 2001 contre le démocrate Mark Green avec 50% des voix contre 48% pour Green.
En 2005, il se présente à nouveau pour se faire réélire. Il remportera une victoire plus nette avec 59% des voix contre 41% pour le démocrate Fernando Ferrer.
Toutefois, il est important de souligner que lors de cette dernière élection, Michael Bloomberg a été soutenu par plusieurs élus démocrates ainsi que par le New York Times (journal traditionnellement pro-démocrate). De plus, les frais qu'il a pu dépenser lors de sa campagne ont certainement contribué à sa très large victoire : il a lui même injecté 50 millions de $ alors que son rival n'en avait que 4,5 millions. Il restera donc à la tête de la ville jusqu'au 31 décembre 2009.
Parmis les mesures qu'il souhaite mettre en oeuvre, il a notamment annoncé son désir de réformer le systême scolaire public. Sa particularité est d'être pragmatique, sa longue expérience dans le secteur privé l'a conduit a utiliser ses techniques de management au service de la gestion de la ville. Il soutient notamment la légalisation du marriage homosexuel. M Bloomberg est en faveur d'une réforme à propos de l'immigration, il souhaite garantir les droits des immigrants clandestins (ce qui constitue une part importante des habitants de New York). Il voudrait également régulariser l'ensemble des immigrants clandestins déjà présent. Il s'est également prononcé contre le renforcement des contrôles aux frontières et est un fervent partisan du contrôle des armes à feu.
Michael Bloomberg semble donc être un maire à part. Il fut tout d'abord démocrate, pour passer ensuite dans le camps des républicains. Pourtant la presse plutôt de gauche et certains élus démocrates l'ont soutenu. C'est là, toute la contradiction de la politique à New York malgré une couleur politique plutôt conservatrice, Michael Bloomberg prône des idées à l'encontre de celles soutenues traditionnellement par son parti. En effet, sans rentrer dans les détails, il est utile de souligner que les républicains sont souvent des partisans de la liberté du port d'armes et des farouches opposants à la légalisation du mariage homosexuel.
Mais il est vrai que les clivages politiques aux Etats-Unis sont moins marqués que dans les pays d'Europe. Et puis New York restera toujours un cas à part...
Parmis les mesures qu'il souhaite mettre en oeuvre, il a notamment annoncé son désir de réformer le systême scolaire public. Sa particularité est d'être pragmatique, sa longue expérience dans le secteur privé l'a conduit a utiliser ses techniques de management au service de la gestion de la ville. Il soutient notamment la légalisation du marriage homosexuel. M Bloomberg est en faveur d'une réforme à propos de l'immigration, il souhaite garantir les droits des immigrants clandestins (ce qui constitue une part importante des habitants de New York). Il voudrait également régulariser l'ensemble des immigrants clandestins déjà présent. Il s'est également prononcé contre le renforcement des contrôles aux frontières et est un fervent partisan du contrôle des armes à feu.
Michael Bloomberg semble donc être un maire à part. Il fut tout d'abord démocrate, pour passer ensuite dans le camps des républicains. Pourtant la presse plutôt de gauche et certains élus démocrates l'ont soutenu. C'est là, toute la contradiction de la politique à New York malgré une couleur politique plutôt conservatrice, Michael Bloomberg prône des idées à l'encontre de celles soutenues traditionnellement par son parti. En effet, sans rentrer dans les détails, il est utile de souligner que les républicains sont souvent des partisans de la liberté du port d'armes et des farouches opposants à la légalisation du mariage homosexuel.
Mais il est vrai que les clivages politiques aux Etats-Unis sont moins marqués que dans les pays d'Europe. Et puis New York restera toujours un cas à part...
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