Depuis le début du conflit en Irak, l’armée américaine soustraite bon nombre d’opérations à des sociétés privées. Les avantages de recourir à ce type de personnes sont multiples pour le Pentagon.
Tout d’abord, les contractors ne sont pas médiatisés. Les opérations qui leur sont confiés sont extrêmement dangereuses. En effet, on estime qu’1 convoi sur 7 protégé par des sociétés privées est attaqué. De plus, il faut savoir que confier une mission à des mercenaires permet d’agir en dehors du droit irakien. On évite ainsi les tracasseries administratives et la corruption gouvernementale en Irak. Les contractors se voient confier des missions diverses par les autorités américaines. On estime leur nombre à environ 30 000. Les opérations qui les concernent vont de la protection de convois aux missions de sécurisation de sites, en passant par des gardes rapprochées de généraux ou de personnalités ou des opérations logistiques. Plus étonnant, mais particulièrement caractéristique de la situation actuelle, les bases militaires sont protégées par ces agents privés. L’avantage le plus grand pour les autorités américaines, est l’ignorance totale du nombre de victimes de ces sociétés. Les chiffres des pertes américaines sont donc minorés. Par conséquent, l’opinion publique sous estime les conséquences du conflit. Mais la situation a bien évolué depuis l’invasion américaine de 2003. Initialement, les compagnies privées n’employaient que quelques dizaines de personnes sur le terrain. Depuis quelques mois, ces mêmes sociétés peuvent être comparées à de véritables milices privées. Certaines firmes emploient plusieurs milliers de contractors sur place. Toutes s’équipent de plus en plus afin de mieux protéger leurs équipes et de prévenir les attaques. Mais de nombreuses pertes humaines sont à déplorer dans les rangs de ces mercenaires. Néanmoins, les statistiques exactes des compagnies sont tenues secrètes. Il est très difficile d’évaluer précisément les victimes civiles. Une chose est sûre : sur place les insurgés ne font pas de différence entre l’armée américaine et les mercenaires privés. Qu’est-ce qui motive de plus en plus de personne à s’engager auprès de ces sociétés ? D’un point de vue strictement économique, il faut dire que le marché est particulièrement juteux. Actuellement la quasi-totalité des sociétés militaires privées sont anglo-saxonnes. Mais il est certain que l’appât du gain attire beaucoup de personnes à s’engager pour ces firmes. Les salaires des contractors atteignent au minimum le millier d’euros par jour de travail en Irak. Mais la guerre en Irak, n’est pas le premier conflit où ce type de pratique existe. Néanmoins, nul doute qu’on assiste à une généralisation de l’emploi de sociétés de protections privées dans le cadre de conflits à l’étranger. Cette externalisation généralisée devait induire une réduction des coûts pour l’armée américaine. Avec du recul, on constate que cette réduction n’a pas eu lieu. La surfacturation de certaines opérations ainsi que de nombreux scandales ont été dévoilés. Le nombre de plus important de ces mercenaires commence à inquiéter l’administration. On estimait en 2003 qu’il y avait sur le terrain 1 mercenaire pour 10 militaires. Ce chiffre n’a jamais cessé d’augmenter.
Tout d’abord, les contractors ne sont pas médiatisés. Les opérations qui leur sont confiés sont extrêmement dangereuses. En effet, on estime qu’1 convoi sur 7 protégé par des sociétés privées est attaqué. De plus, il faut savoir que confier une mission à des mercenaires permet d’agir en dehors du droit irakien. On évite ainsi les tracasseries administratives et la corruption gouvernementale en Irak. Les contractors se voient confier des missions diverses par les autorités américaines. On estime leur nombre à environ 30 000. Les opérations qui les concernent vont de la protection de convois aux missions de sécurisation de sites, en passant par des gardes rapprochées de généraux ou de personnalités ou des opérations logistiques. Plus étonnant, mais particulièrement caractéristique de la situation actuelle, les bases militaires sont protégées par ces agents privés. L’avantage le plus grand pour les autorités américaines, est l’ignorance totale du nombre de victimes de ces sociétés. Les chiffres des pertes américaines sont donc minorés. Par conséquent, l’opinion publique sous estime les conséquences du conflit. Mais la situation a bien évolué depuis l’invasion américaine de 2003. Initialement, les compagnies privées n’employaient que quelques dizaines de personnes sur le terrain. Depuis quelques mois, ces mêmes sociétés peuvent être comparées à de véritables milices privées. Certaines firmes emploient plusieurs milliers de contractors sur place. Toutes s’équipent de plus en plus afin de mieux protéger leurs équipes et de prévenir les attaques. Mais de nombreuses pertes humaines sont à déplorer dans les rangs de ces mercenaires. Néanmoins, les statistiques exactes des compagnies sont tenues secrètes. Il est très difficile d’évaluer précisément les victimes civiles. Une chose est sûre : sur place les insurgés ne font pas de différence entre l’armée américaine et les mercenaires privés. Qu’est-ce qui motive de plus en plus de personne à s’engager auprès de ces sociétés ? D’un point de vue strictement économique, il faut dire que le marché est particulièrement juteux. Actuellement la quasi-totalité des sociétés militaires privées sont anglo-saxonnes. Mais il est certain que l’appât du gain attire beaucoup de personnes à s’engager pour ces firmes. Les salaires des contractors atteignent au minimum le millier d’euros par jour de travail en Irak. Mais la guerre en Irak, n’est pas le premier conflit où ce type de pratique existe. Néanmoins, nul doute qu’on assiste à une généralisation de l’emploi de sociétés de protections privées dans le cadre de conflits à l’étranger. Cette externalisation généralisée devait induire une réduction des coûts pour l’armée américaine. Avec du recul, on constate que cette réduction n’a pas eu lieu. La surfacturation de certaines opérations ainsi que de nombreux scandales ont été dévoilés. Le nombre de plus important de ces mercenaires commence à inquiéter l’administration. On estimait en 2003 qu’il y avait sur le terrain 1 mercenaire pour 10 militaires. Ce chiffre n’a jamais cessé d’augmenter.
Cette généralisation, même si elle présente de nombreux avantages, semble alarmante. Ces sociétés échappent à tout contrôle étatique, contrairement à une armée professionnelle. De plus, les abus sont passés sous silence. Seul l’accomplissement de la mission compte. Cela a pour conséquence de rompre les équilibres entre civils et militaires, au grand désarroi de ces derniers. Mais en Irak comme ailleurs, la guerre est un business comme un autre. Pour en savoir plus : - Une liste exhaustive des compagnies privées en Irak : http://travel.state.gov/travel/cis_pa_tw/cis/cis_1763.html - L’émission très instructive de PBS sur le sujet "Frontline : Private Warriors" : http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/shows/warriors/view/ - A titre d’exemple, le site d’une des compagnies de sécurité Armor Group : http://www.armorgroup.com/ - Pour que vous puissiez vous rendre compte du nombre de contrats proposés en Irak par rapport aux autres régions du monde, le site de KBR : http://kbrcareers.webrecruiter.com/pls/kbr/maine.d?s=33036D6A968152BCE0440003BA74E87F
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