Nous achevons cette semaine, notre série consacrée aux enjeux de la campagne présidentielle américaine en nous intéressant à la question cruciale de la gestion de la guerre en Irak. Il semble que ce thème sera le plus important de la campagne. Chacun des candidats sait pertinemment que la situation instable en Irak pourrait faire basculer le scrutin d’un côté, comme de l’autre. Du côté des Démocrates : Hillary Clinton avait voté en faveur de l’envoi des troupes en Irak. Pourtant elle affirme désormais qu’elle aurait voté différemment si elle avait eu connaissance des éléments qu’elle connait actuellement. Elle souhaite à présent un retrait progressif des troupes et s’est toujours opposée à la stratégie du président Bush en faveur d’un renforcement de la présence militaire américaine dans la région. John Edwards n’est pas tout à fait dans la même situation qu’Hillary Clinton mais s’en rapproche fortement. Ayant voté à l’origine pour l’envoi des troupes en Irak, il a affirmé par la suite, qu’il avait commis une erreur. Depuis sa repentance, M. Edwards souhaite un retrait graduel des troupes et s’oppose à la stratégie du président. Barack Obama est le seul candidat à avoir dénoncé dès l’origine l’envoi des troupes en Irak. Fort de cette légitimité, il s’est toujours opposé à la stratégie de la Maison-Blanche et souhaite lui aussi un retrait graduel des troupes. Du côté des Républicains : Rudy Giuliani est opposé à tout calendrier planifiant le retrait progressif des troupes. Il soutien la politique du président d’envoi de troupes supplémentaires, en affirmant qu’un échec de la stratégie américaine en Irak entrainerait un conflit régional d’envergure. Fred Thompson a toujours soutenu l’intervention militaire mais regrette le manque de troupes sur place au début de la guerre et dénonce une mauvaise stratégie. John McCain s’est toujours rallié derrière la stratégie du président depuis l’origine. Mitt Romney soutient l’envoi de troupes supplémentaires afin de renforcer les effectifs sur place et est totalement opposé à un désengagement militaire. On constate donc que la guerre en Irak est un sujet de discordance entre les deux partis politiques. Les candidats Républicains soutiennent tous le maintien de la présence américaine en Irak, alors que les Démocrates souhaitent un retrait progressif des troupes.
dimanche 11 novembre 2007
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1 commentaires:
Dernierement les Republicains jouent sur le fait que le taux de mortalite des troupes USA est en train de flechir, ce qui serait un signe de la stabilite en Irak. En realite les troupes US ne sortent plus de leur caserne :)
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