Comme on pouvait le redouter, les résultats du New Hampshire n’ont pas favorisé un apaisement de la campagne présidentielle américaine. Pour autant, un cap vient d’être franchit cette semaine concernant les attaques personnelles.
Ce dimanche, le fondateur de la télévision Black Entertainment Bob Johnson, fervent partisan d’Hillary Clinton a remis sur le tapis, le passé chaotique de Barack Obama : notamment sa consommation de produits stupéfiants. Ce n’est pas la première fois qu’un soutien actif de la candidate, attaque le sénateur de l’Illinois sur ces sujets. Déjà durant le mois de décembre 2007, Hillary Clinton avait dû personnellement s’excuser pour les propos tenus par son co-directeur de campagne dans le New Hampshire.
L’enjeu de ces attaques verbales est bien entendu l’électorat afro-américain de Caroline du Sud. La semaine dernière, Bill Cinton avait déjà tenu à préciser les différences existantes entre Barack Obama et Martin Luther King (ce que l’intéressé n’avait d’ailleurs jamais exploité directement à son profit). Malgré cette guerre des mots, Hillary Clinton a tenu à rappeler ce dimanche lors d’un passage dans une église Presbytérienne qu’il était historique qu’un noir ou une femme soient de sérieux prétendants à la Maison Blanche.
Pour autant personne n’est dupe. Les deux favoris ne se feront pas de cadeaux jusqu’au dernier scrutin. Bill Clinton commence d’ailleurs à sérieusement critiquer la prise de position de Barack Obama contre la guerre en Irak (il juge ses propos peu cohérents).
Ces attaques devraient perdurer encore plusieurs jours : le prochain scrutin du Michigan devrait vraisemblablement être gagné par Hillary Clinton car Barack Obama et John Edwards se sont retirés de la course (le parti Démocrate avait disqualifié les délégués pour cause de non-respect du calendrier électoral).
En attendant le Nevada et la Caroline du Sud, la guerre électorale ne fait que commencer…
Ce dimanche, le fondateur de la télévision Black Entertainment Bob Johnson, fervent partisan d’Hillary Clinton a remis sur le tapis, le passé chaotique de Barack Obama : notamment sa consommation de produits stupéfiants. Ce n’est pas la première fois qu’un soutien actif de la candidate, attaque le sénateur de l’Illinois sur ces sujets. Déjà durant le mois de décembre 2007, Hillary Clinton avait dû personnellement s’excuser pour les propos tenus par son co-directeur de campagne dans le New Hampshire.
L’enjeu de ces attaques verbales est bien entendu l’électorat afro-américain de Caroline du Sud. La semaine dernière, Bill Cinton avait déjà tenu à préciser les différences existantes entre Barack Obama et Martin Luther King (ce que l’intéressé n’avait d’ailleurs jamais exploité directement à son profit). Malgré cette guerre des mots, Hillary Clinton a tenu à rappeler ce dimanche lors d’un passage dans une église Presbytérienne qu’il était historique qu’un noir ou une femme soient de sérieux prétendants à la Maison Blanche.
Pour autant personne n’est dupe. Les deux favoris ne se feront pas de cadeaux jusqu’au dernier scrutin. Bill Clinton commence d’ailleurs à sérieusement critiquer la prise de position de Barack Obama contre la guerre en Irak (il juge ses propos peu cohérents).
Ces attaques devraient perdurer encore plusieurs jours : le prochain scrutin du Michigan devrait vraisemblablement être gagné par Hillary Clinton car Barack Obama et John Edwards se sont retirés de la course (le parti Démocrate avait disqualifié les délégués pour cause de non-respect du calendrier électoral).
En attendant le Nevada et la Caroline du Sud, la guerre électorale ne fait que commencer…
2 commentaires:
J'adresse ce commentaire pour un avis général sur ton blog, que j'apprécie beaucoup pour sa précision et son objectivité ! Voilà je voulais simplement te féliciter : au sujet de cet article, je trouve un peu hypocrite de dire qu'Obama n'a pas exploité sa "ressemblance" avec Luther King. Evidemment, il ne s'en sert pas directement, ce qui lui vaudra de sérieuses critiques, mais il fait tout pour s'en rapprocher : cf son discours après l'Iowa "They said... They said..." etc il reprend l'idée de l'anaphore, en remplaçant I have a dream par They said, le clin d'oeil est tellement flagrant qu'on se demande s'il n'est volontaire...
En effet cher theo, ton point de vue est intéressant. Néanmoins j'ajoute pour appuyer mes propos qu'officiellement Barack Obama a pris la peine lors d'une interview télévisée de se distinguer lui-même de Luther King qui avait un courage incomparable à celui-ci.
Pour autant il semble évident que certaines ressemblances soient clairement orchestrées par Obama himself.
Enregistrer un commentaire