Les Hispaniques (ou Latinos) constituent désormais la plus grande minorité des Etats-Unis, devant la communauté afro-américaine. Elle comprend 35 millions de personnes, sans compter les nombreux immigrants clandestins.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette minorité n’est aucunement homogène. Elle est composée de personnes s’étant officiellement déclaré hispaniques. Mais leur origine est très diverse. Il faut bien comprendre qu’un immigré d’origine Cubaine est très différent des immigrés originaires du Mexique ou des pays d’Amérique Latine et Centrale.
De plus, il est facile de comprendre que les Hispaniques ne représentent pas tous le même enjeu au niveau politique. Certains possèdent la nationalité américaine et peuvent donc voter, alors que les immigrés clandestins ne peuvent pas bénéficier de ce droit.
Autre idée reçue mais largement répandue : les Hispaniques ne votent pas obligatoirement en faveur des démocrates. Dans certains Etats, les latinos ont une nette préférence pour le parti républicain.
Il faut également bien prendre en considération que cette minorité est inégalement répartie sur le territoire américain. Dans les Etats situés au Sud des Etats-Unis, plus précisément ceux étant mitoyens avec le Mexique, la population d’origine Hispanique peut parfois constituer la moitié de l’électorat local. On comprend donc l’enjeu fondamental que constitue le soutien de cette communauté.
Dès lors comment convaincre cet électorat ? Quelles sont leurs véritables préoccupations ?
L’immigration est un enjeu fondamental pour cette communauté. On comprend aisément les raisons des motivations de certains électeurs à favoriser des règles plus souples en matière d’immigration. Pourtant, ce n’est pas le sujet de préoccupation le plus important pour cette minorité. D’une manière générale, les Hispaniques sont davantage intéressés par les questions relatives à l’éducation et à l’économie. Car ce qu’il faut bien comprendre, c’est que les Hispaniques ont pris la place des afro-américains en bas de l’échelle sociale aux Etats-Unis. Durement touchés par le chômage, la communauté est largement sous éduquée. L’accès aux grandes universités leur est pratiquement impossible, malgré des mesures de discrimination positive. Mais pour quel candidat pencher ?
Pour ce qui est des démocrates, les électeurs sont divisés. Alors que Barack Obama est issu d’une minorité, Hillary Clinton bénéficie du soutien de son mari (extrêmement populaire chez les Hispaniques). Chez les démocrates, Hillary Clinton domine les sondages malgré les puissants soutiens qu’a pu obtenir son adversaire (comme le syndicat des hôteliers de Las Vegas).
Pour ce qui est des républicains, ils pouvaient notamment compter sur le soutien des immigrés cubains de Floride. John McCain est assez populaire dans cette communauté. Grâce à ses positions plutôt libérales en matière d’immigration, il a su convaincre une partie de cet électorat. Néanmoins, le sénateur de l’Arizona ne parvient pas à convaincre sur les sujets économiques. Ce dernier point pourrait constituer un inconvénient de taille pour convaincre cette catégorie d’électeur.
2008 constitue l’année où la minorité Hispanique compte bien se faire entendre et faire pencher les élections vers les sujets qu’elle affectionne le plus.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette minorité n’est aucunement homogène. Elle est composée de personnes s’étant officiellement déclaré hispaniques. Mais leur origine est très diverse. Il faut bien comprendre qu’un immigré d’origine Cubaine est très différent des immigrés originaires du Mexique ou des pays d’Amérique Latine et Centrale.
De plus, il est facile de comprendre que les Hispaniques ne représentent pas tous le même enjeu au niveau politique. Certains possèdent la nationalité américaine et peuvent donc voter, alors que les immigrés clandestins ne peuvent pas bénéficier de ce droit.
Autre idée reçue mais largement répandue : les Hispaniques ne votent pas obligatoirement en faveur des démocrates. Dans certains Etats, les latinos ont une nette préférence pour le parti républicain.
Il faut également bien prendre en considération que cette minorité est inégalement répartie sur le territoire américain. Dans les Etats situés au Sud des Etats-Unis, plus précisément ceux étant mitoyens avec le Mexique, la population d’origine Hispanique peut parfois constituer la moitié de l’électorat local. On comprend donc l’enjeu fondamental que constitue le soutien de cette communauté.
Dès lors comment convaincre cet électorat ? Quelles sont leurs véritables préoccupations ?
L’immigration est un enjeu fondamental pour cette communauté. On comprend aisément les raisons des motivations de certains électeurs à favoriser des règles plus souples en matière d’immigration. Pourtant, ce n’est pas le sujet de préoccupation le plus important pour cette minorité. D’une manière générale, les Hispaniques sont davantage intéressés par les questions relatives à l’éducation et à l’économie. Car ce qu’il faut bien comprendre, c’est que les Hispaniques ont pris la place des afro-américains en bas de l’échelle sociale aux Etats-Unis. Durement touchés par le chômage, la communauté est largement sous éduquée. L’accès aux grandes universités leur est pratiquement impossible, malgré des mesures de discrimination positive. Mais pour quel candidat pencher ?
Pour ce qui est des démocrates, les électeurs sont divisés. Alors que Barack Obama est issu d’une minorité, Hillary Clinton bénéficie du soutien de son mari (extrêmement populaire chez les Hispaniques). Chez les démocrates, Hillary Clinton domine les sondages malgré les puissants soutiens qu’a pu obtenir son adversaire (comme le syndicat des hôteliers de Las Vegas).
Pour ce qui est des républicains, ils pouvaient notamment compter sur le soutien des immigrés cubains de Floride. John McCain est assez populaire dans cette communauté. Grâce à ses positions plutôt libérales en matière d’immigration, il a su convaincre une partie de cet électorat. Néanmoins, le sénateur de l’Arizona ne parvient pas à convaincre sur les sujets économiques. Ce dernier point pourrait constituer un inconvénient de taille pour convaincre cette catégorie d’électeur.
2008 constitue l’année où la minorité Hispanique compte bien se faire entendre et faire pencher les élections vers les sujets qu’elle affectionne le plus.
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