Pour l’avant-dernière date de sa tournée mondiale, et après le succès de son discours berlinois, Barack Obama a fait étape à Paris pour s’entretenir avec le président français Nicolas Sarkozy.
S’en suivait une conférence de presse à laquelle Regard sur les Etats-Unis a eu le privilège d’assister en compagnie d’une dizaine d’autres blogueurs. C’est la première fois que le protocole de l’Elysée autorisait des blogueurs à assister à une telle conférence. Souhaitons que cette initiative, particulièrement novatrice, soit renouvelée à l’avenir.
Sur le fond :
Le président français et le candidat démocrate à l’élection présidentielle ont tenu à afficher leurs convergences de point de vue sur un grand nombre de sujets, notamment à propos de la stratégie militaire en Afghanistan et sur la fermeté à adopter à l’égard des dirigeants Iraniens.
Comme à l’accoutumée, les deux hommes ont tenu à réaffirmer les liens existant entre les deux nations. Barack Obama a d’ailleurs précisé que « l’Américain moyen aime énormément les français ».
En ce qui concerne les sujets abordés lors de leur entretien, Barack Obama et Nicolas Sarkozy souhaiteraient lutter contre le réchauffement climatique, agir pour le maintien de la paix, et prônent une réforme des institutions mondiales et des règles relatives au capitalisme financier.
Sur la forme :
Comme on pouvait s’y attendre, Barack Obama a attiré les foules autour du Palais de l’Elysée. Largement plus populaire en Europe que son adversaire républicain John McCain, Barack Obama suscite également la curiosité des médias. Ils étaient d'ailleurs particulièrement nombreux à s’être déplacés pour l’occasion. Un certain nombre d’entre eux, ainsi que quelques blogueurs, retransmettaient la conférence de presse en direct.
Plutôt détendus, les deux hommes ont tenu à afficher une certaine complicité. Pourtant, et en toute logique, Nicolas Sarkozy s’est bien gardé d’afficher ouvertement sa préférence envers le candidat démocrate : « ce sont les Américains qui choisiront leur président, pas moi » a-t-il tenu à préciser.
Quant à Barack Obama, il a tenu à souligner que Nicolas Sarkozy, lorsqu’il s’était rendu aux Etats-Unis en 2006, n’avait rencontré que deux sénateurs : lui-même et John McCain : il avait donc eu le « nez creux ».
Si le président français a su se garder de prendre position (du moins de manière officielle) en faveur d’un des candidats à l’élection présidentielle américaine ; l’opinion publique européenne, elle, semble avoir fait son choix. Reste à savoir si cette préférence affichée ne nuira pas au candidat démocrate, comme cela avait été le cas avec John Kerry en 2004. Quoi qu’il en soit, c’est aux citoyens américains d’en décider. Mais compte tenu de l’impopularité de l’actuel président, on ne peut qu’admirer l’élan que peut susciter la candidature du candidat démocrate. Reste à savoir si celui-ci durera jusqu’au scrutin de novembre.
Découvrez l'album photo de la conférence de presse à l'Elysée.
Pour en savoir plus :
La chaîne d'information CNN a réalisé un reportage sur la France et Barack Obama :
Sur le fond :
Le président français et le candidat démocrate à l’élection présidentielle ont tenu à afficher leurs convergences de point de vue sur un grand nombre de sujets, notamment à propos de la stratégie militaire en Afghanistan et sur la fermeté à adopter à l’égard des dirigeants Iraniens.
Comme à l’accoutumée, les deux hommes ont tenu à réaffirmer les liens existant entre les deux nations. Barack Obama a d’ailleurs précisé que « l’Américain moyen aime énormément les français ».
En ce qui concerne les sujets abordés lors de leur entretien, Barack Obama et Nicolas Sarkozy souhaiteraient lutter contre le réchauffement climatique, agir pour le maintien de la paix, et prônent une réforme des institutions mondiales et des règles relatives au capitalisme financier.
Sur la forme :
Comme on pouvait s’y attendre, Barack Obama a attiré les foules autour du Palais de l’Elysée. Largement plus populaire en Europe que son adversaire républicain John McCain, Barack Obama suscite également la curiosité des médias. Ils étaient d'ailleurs particulièrement nombreux à s’être déplacés pour l’occasion. Un certain nombre d’entre eux, ainsi que quelques blogueurs, retransmettaient la conférence de presse en direct.
Plutôt détendus, les deux hommes ont tenu à afficher une certaine complicité. Pourtant, et en toute logique, Nicolas Sarkozy s’est bien gardé d’afficher ouvertement sa préférence envers le candidat démocrate : « ce sont les Américains qui choisiront leur président, pas moi » a-t-il tenu à préciser.
Quant à Barack Obama, il a tenu à souligner que Nicolas Sarkozy, lorsqu’il s’était rendu aux Etats-Unis en 2006, n’avait rencontré que deux sénateurs : lui-même et John McCain : il avait donc eu le « nez creux ».
Si le président français a su se garder de prendre position (du moins de manière officielle) en faveur d’un des candidats à l’élection présidentielle américaine ; l’opinion publique européenne, elle, semble avoir fait son choix. Reste à savoir si cette préférence affichée ne nuira pas au candidat démocrate, comme cela avait été le cas avec John Kerry en 2004. Quoi qu’il en soit, c’est aux citoyens américains d’en décider. Mais compte tenu de l’impopularité de l’actuel président, on ne peut qu’admirer l’élan que peut susciter la candidature du candidat démocrate. Reste à savoir si celui-ci durera jusqu’au scrutin de novembre.
Découvrez l'album photo de la conférence de presse à l'Elysée.
Pour en savoir plus :
La chaîne d'information CNN a réalisé un reportage sur la France et Barack Obama :
2 commentaires:
Je n'ai pas bien compris l'intérêt de la question posée par Christiane Amanpour au sujet des émeutes. Quel rapport avec la visite d'Obama? De plus, son analyse démontrant Obama=candidat des noirs est erronée. Étonnant de la par de cette journaliste qui nous avait habitué à mieux.
Je suis bien d'accord , cette journaliste fait de l'amalgame:
Sarkozy a dit emmeutiers=racaille
donc racaille= blacks et beurs ,
donc mr Sarkozy , mr Obama est-il
une racaille ?
question un peu provoc et simpliste qui donne sans doute une tournure plus dramatique a son reportage , bon pour l'audimat .decevant de la part
de C. Amanpour.
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