Regard sur les Etats-Unis

vendredi 5 septembre 2008

John McCain souhaite changer Washington

Alors qu’il ne reste plus que 60 jours avant l’élection présidentielle, la convention nationale du parti républicain vient de s’achever à St Paul. Dans son discours d’investiture aux accents réformateurs, John McCain a cherché à se différencier de la politique actuelle menée par l’administration Bush. Le sénateur de l’Arizona s’est présenté comme le candidat du «changement».
Dans un discours d’un peu moins d’une heure, le candidat républicain a tout d’abord rendu hommage à sa femme qui l’aurait beaucoup inspiré. Puis il est revenu sur son parcours politique et militaire. En rappelant aux membres de son parti ses années de captivité au Vietnam, il a cherché à souligner son patriotisme en montrant que ces 5 années et demie auront représenté un moment déterminant dans sa vie.
John McCain a également évoqué les attaques dont faisait l’objet sa colistière. En lui affichant sa pleine et entière confiance, le sénateur a réaffirmé que ces attaques étaient injustifiées.
John McCain a également présenté son programme énergétique. Il souhaite mettre l’accent sur le développement des énergies nouvelles, ce qui pourrait créer des millions d’emplois. Il préconise le forage de nouveaux puits off-shore, la construction de nouvelles centrales nucléaires, l’utilisation de charbon « propre », de l’énergie solaire, du vent, du gaz naturel et des marées. Il devrait également mettre l’accent sur les moyens de transports plus propres, tels que les voitures hybrides ou électriques.

Mais le candidat républicain s’est également posé en rassembleur du parti et du pays tout entier : « battez-vous avec les idéaux et la personnalité d’un peuple libre, battez-vous pour le futur de vos enfants, pour la justice et pour donner sa chance à tous. Levez-vous pour défendre notre pays contre ses ennemis ».
John McCain a ensuite été rejoint sur scène par sa femme et Sarah Palin, sous un déluge de confettis et de ballons.

Ainsi s’achève la convention républicaine, et débute la véritable campagne présidentielle. Celle-ci, contrairement aux interminables primaires, ne durera que 2 mois : 60 jours durant lesquels, tout reste à jouer, et tout peut encore basculer, d’un côté comme de l’autre.

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