Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a affirmé mercredi dernier lors d'un entretien à la Maison-Blanche avec le président Georges W. Bush, que la guerre en Irak était perdue. Cette annonce fait suite à un massacre de plus de 200 personnes à Bagdad. Le bras de fer se poursuit donc entre le gouvernement et la majorité parlementaire, après la décision de l'envoi d'un renfort de troupes en Irak. Cette semaine, le Congrès devrait adopter le projet de loi destiné à financer les troupes d'Afghanistan et d'Irak ainsi qu'un plan de retrait... mais le président a déjà annoncé qu'il opposerait son véto. Harry Reid n'a pas manqué de faire remarquer les similitudes entre la situation actuelle, et celle qu'avait connu les Etats-Unis lors de la guerre du Vietnam : par peur de perdre une guerre durant son mandat présidentiel, Lyndon Johnson avait envoyé des renforts de troupes, alors que la situation semblait déjà fortement compromise... Cette décision sera suivie de 10 000 morts supplémentaires alors que les Etats-Unis avaient dèjà perdu 24 000 hommes. Même si ces chiffres s'éloignent quelque peu de la situation actuelle, la guerre en Irak rappelle de plus en plus la guerre du Vietnam. Preuve qu'en stratégie militaire, les erreurs du passé peuvent être réitèrées.
lundi 23 avril 2007
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