Un rapport publié ce matin par la Maison Blanche fait état de progrès insatisfaisants en Irak. Le document fait le point sur 18 objectifs fixés pour améliorer la situation dans la région. Sur l’ensemble de ces objectifs, 8 sont satisfaisants mais 8 autres ne le sont pas (les 2 derniers ont une réussite mitigée).
Même si ce rapport n’est pas spécialement positif pour Georges W. Bush, il est utile de souligner que l’essentiel des critiques sont adressées à l’égard du gouvernement Irakien et de son premier ministre Nouri al-Maliki.
Mais le président américain a tenu immédiatement à faire cesser toute polémique. Il a pour cela tenu une conférence de presse à la suite de la publication, et a réaffirmé qu’il ne s’agissait que d’un rapport préliminaire et qu’il ne prendrait aucune décision avant la remise des conclusions du général Petraeus, le 15 septembre prochain.
Pour autant, le ton monte à Washington entre les parlementaires et le gouvernement sur la question du maintien des troupes en Irak. Alors que l’opinion publique américaine a clairement basculé, de plus en plus de parlementaires républicains commencent à critiquer la stratégie du président. En début de semaine, il semble que le fossé entre le Congrès et la Maison Blanche se soit creusé : le porte-parole de la présidence américaine, Tony Snow, a déclaré que le rapport de septembre ne serait qu’un début et que les opérations en Irak "ne font que commencer". Cette minimisation n’a fait qu’augmenter les tensions entre partisans et opposants de la politique de Georges W. Bush.
Alors que la côte de popularité du président a atteint son plus bas historique (29% d’opinion favorable), 62% des américains estiment que l’envoi des troupes en Irak a été une erreur (sondage publié par USA Today de l’institut Gallup).
Il y a quelques années, il semble que la "Vieille Europe" n’avait peut-être pas tout à fait tord...
Pour en savoir plus :
- Le rapport de la Maison Blanche en PDF : http://www.whitehouse.gov/nsc/iraq/2007/FinalBenchmarkReport.pdf
Même si ce rapport n’est pas spécialement positif pour Georges W. Bush, il est utile de souligner que l’essentiel des critiques sont adressées à l’égard du gouvernement Irakien et de son premier ministre Nouri al-Maliki.
Mais le président américain a tenu immédiatement à faire cesser toute polémique. Il a pour cela tenu une conférence de presse à la suite de la publication, et a réaffirmé qu’il ne s’agissait que d’un rapport préliminaire et qu’il ne prendrait aucune décision avant la remise des conclusions du général Petraeus, le 15 septembre prochain.
Pour autant, le ton monte à Washington entre les parlementaires et le gouvernement sur la question du maintien des troupes en Irak. Alors que l’opinion publique américaine a clairement basculé, de plus en plus de parlementaires républicains commencent à critiquer la stratégie du président. En début de semaine, il semble que le fossé entre le Congrès et la Maison Blanche se soit creusé : le porte-parole de la présidence américaine, Tony Snow, a déclaré que le rapport de septembre ne serait qu’un début et que les opérations en Irak "ne font que commencer". Cette minimisation n’a fait qu’augmenter les tensions entre partisans et opposants de la politique de Georges W. Bush.
Alors que la côte de popularité du président a atteint son plus bas historique (29% d’opinion favorable), 62% des américains estiment que l’envoi des troupes en Irak a été une erreur (sondage publié par USA Today de l’institut Gallup).
Il y a quelques années, il semble que la "Vieille Europe" n’avait peut-être pas tout à fait tord...
Pour en savoir plus :
- Le rapport de la Maison Blanche en PDF : http://www.whitehouse.gov/nsc/iraq/2007/FinalBenchmarkReport.pdf
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