
Ces
6 et 7 novembre, le président français
Nicolas Sarkozy a effectué sa première visite officielle aux
Etats-Unis. Arrivé
mardi à
Washington, le président a entamé une visite marathon, pour reconquérir le cœur de l’
Amérique. Lors de sa
première journée, il a notamment rencontré des chefs d’entreprises, décoré des anciens combattants de la seconde guerre mondiale, s’est entretenu avec le maire de la capitale et a diné le soir à la
Maison-Blanche en compagnie de son homologue américain. Mais le
lendemain, le point d’orgue de sa visite fut son discours devant les
chambres réunies du Congrès. Suite à son intervention,
Nicolas Sarkozy a rejoint
Georges W. Bush à
Mount Vernon pour une réunion de travail, portant sur les grands dossiers internationaux.
Cette visite avait été organisée comme une opération séduction de la délégation française afin de célébrer la «
réconciliation franco-américaine » suite aux dissensions diplomatiques apparues lors de l’intervention en
Irak. Devant plus de
500 parlementaires,
M. Sarkozy a exalté l’amitié franco-américaine. En parvenant à toucher son auditoire, le
président français a marqué sa très nette différence à l’encontre de l’ancienne position de
Jacques Chirac. En décrivant son admiration pour certains artistes américains légendaires, il est passé pour quelqu’un de chaleureux, différents de ses prédécesseurs.
Ovationné tout au long de son discours d’une quarantaine de minutes,
M. Sarkozy a soigneusement évité d’évoquer certains sujets qui fâchent, préférant imager les nombreux points communs entre les deux nations. Une page se tourne par rapport à la dernière intervention d’un
président français devant le
Congrès : c’était en
1996 avec
Jacques Chirac, et les
¾ des élus avaient boycotté son intervention (en cause : les essais nucléaires de
l’Etat français dans le
Pacifique).
Les cercles d’études américains affirment que le
président français est leur dirigeant mondial préféré à l’heure actuelle. Au niveau de la
politique internationale, les deux grandes nations sont sur la même longueur d’onde : sur l’
Iran,
Israël et au sujet de l’
Otan.
La presse américaine a relayé l’enthousiasme des parlementaires, dans des articles élogieux à l’égard des qualités personnelles de
M. Sarkozy.
Et comme le résume si bien le
Washington Times : « il n’y a pas eu de français plus chaleureux depuis
Pepe Le Pew » (personnage de dessin animé à l’accent français) !
Visionnez l’intervention du président Sarkozy devant le Congrès, dans son intégralité (07 novembre 2007) :
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