
En cette
deuxième journée de
convention, les premiers grands intervenants sont montés sur scène pour donner le véritable coup d’envoi du rassemblement du
parti républicain. C’est le membre de la
Chambre des représentants,
John Boehner, qui s’est exprimé le premier, suivi par le
sénateur Norm Coleman et la membre de la
Chambre des représentants,
Michele Bachmann. Puis ce fut au tour du
président George W. Bush et de sa compagne
Laura Bush. Enfin,
Fred Thompson et
Joe Lieberman ont clôturé cette
première soirée.
La principale tête d’affiche de la soirée fut le
président George W. Bush. Celui-ci, bien qu’il entretienne des relations tumultueuses avec le
sénateur de l’Arizona, a tout de même tenu à afficher son plein soutien au
candidat républicain :
« John McCain est l’homme qu’il nous faut ». Fidèle à ses prises de positions,
George W. Bush a précisé que les américains avaient besoin
«d’un président qui comprenne les leçons du 11 septembre 2001». Après ce discours du
président, dont on dit que
John McCain se serait bien passé, ce fut au tour du
l’ancien sénateur du Tennessee Fred Thompson de monter sur la scène du
Excel Energy Center. L’ancien candidat à l’investiture du parti n’y est pas allé de main morte pour vanter les mérites de son candidat :
« John McCain est LA personnalité que les civilisations recherchaient pour leur dirigeants, depuis le commencement de l’Histoire ». Pourtant,
Fred Thompson ne s’est pas contenté de faire l’éloge de
John McCain. Celui-ci a adressé des attaques particulièrement dures à l’égard de
Barack Obama, qu’il a qualifié de
« candidat le plus libéral et le plus inexpérimenté que l’on est jamais eu l’occasion de voir dans une course à la présidence ».
A la suite de cette intervention,
Joe Lieberman,
l’ex-colistier démocrate d’Al Gore et cauchemar du
camp démocrate, a pris la parole. Tout en reconnaissant certaines qualités au candidat démocrate,
Joe Lieberman a affirmé
« qu’en ces temps difficiles, […] lorsque vous voterez pour votre président, votez pour la personne qui selon vous, est la meilleure pour le pays, et non pas pour le parti auquel il vous est arrivé d’appartenir ». Bref, vous l’aurez compris, la politique est véritablement de retour au sein de la
convention de St Paul. 
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