On le sait : l’Ohio sera l'un des Etats-clés de l’élection présidentielle américaine. En cas de course très serrée, ce Swing State pourrait faire basculer l’issue du scrutin du 4 novembre. Pourtant, à quelques jours de l’élection présidentielle, John McCain et Barack Obama ne se contentent pas uniquement de faire campagne dans cette région, ils cherchent également à recruter le maximum d’avocats afin de se lancer dans une véritable bataille juridique en cas de résultats très serrés.
L’Ohio présente une particularité par rapports aux autres Etats américains : lors des précédentes élections, un grand nombre d’électeurs ont eu recours aux « provisionnal ballots ». Ces bulletins sont des bulletins de vote provisoires. Ils seront enregistrés le jour de l’élection mais ne seront comptabilisés qu’après vérification de leur validité. Un électeur pourra être amené, le jour des élections, à déposer un bulletin de vote provisoire pour plusieurs raisons : l’électeur ne présente pas sa carte d’identité avec sa photo, son nom n’apparait pas sur les listes électorales de sa circonscription… Or en cas de scrutin très serré, les avocats des deux camps se pencheront sur la comptabilisation de ces bulletins de vote et n’hésiteront pas à mener des actions en justice de manière à contester la moindre irrégularité.
Or lors des élections précédentes, l’Ohio fut l’un des seuls Etats américains à avoir considérablement augmenté le nombre de ces bulletins de vote provisoires. Prenons l’exemple de l’année 2004. Lors de la précédente élection présidentielle, l’écart entre les deux prétendants a été minime : sur 5,7 millions de bulletins de vote, l’écart entre les deux prétendants n’était que de 118 000 bulletins. Cependant, sur le total des votes pris en compte, 158 000 bulletins étaient des bulletins provisoires… Mais selon les spécialistes en politique locale, l’utilisation de ce nombre de bulletins pourrait considérablement augmenter lors de l’élection de novembre. En raison des nouvelles règles électorales en vigueur cette année, un grand nombre d’électeurs pourrait y avoir recours.
On comprend donc que l’utilisation de ces bulletins de vote provisoires pourrait à nouveau causer des problèmes dans les prochains jours. Ironie de l’histoire, les bulletins de vote provisoires ont été autorisés par le Congrès en 1993, de manière à permettre aux électeurs qui avaient pris la peine de se déplacer, de pouvoir voter en dépit de certaines irrégularités purement formelles. Destiné à accroitre la participation électorale, ce système pourrait bien, en réalité, une nouvelle fois engendrer une véritable bataille judiciaire entre démocrates et républicains…
L’Ohio présente une particularité par rapports aux autres Etats américains : lors des précédentes élections, un grand nombre d’électeurs ont eu recours aux « provisionnal ballots ». Ces bulletins sont des bulletins de vote provisoires. Ils seront enregistrés le jour de l’élection mais ne seront comptabilisés qu’après vérification de leur validité. Un électeur pourra être amené, le jour des élections, à déposer un bulletin de vote provisoire pour plusieurs raisons : l’électeur ne présente pas sa carte d’identité avec sa photo, son nom n’apparait pas sur les listes électorales de sa circonscription… Or en cas de scrutin très serré, les avocats des deux camps se pencheront sur la comptabilisation de ces bulletins de vote et n’hésiteront pas à mener des actions en justice de manière à contester la moindre irrégularité.
Or lors des élections précédentes, l’Ohio fut l’un des seuls Etats américains à avoir considérablement augmenté le nombre de ces bulletins de vote provisoires. Prenons l’exemple de l’année 2004. Lors de la précédente élection présidentielle, l’écart entre les deux prétendants a été minime : sur 5,7 millions de bulletins de vote, l’écart entre les deux prétendants n’était que de 118 000 bulletins. Cependant, sur le total des votes pris en compte, 158 000 bulletins étaient des bulletins provisoires… Mais selon les spécialistes en politique locale, l’utilisation de ce nombre de bulletins pourrait considérablement augmenter lors de l’élection de novembre. En raison des nouvelles règles électorales en vigueur cette année, un grand nombre d’électeurs pourrait y avoir recours.
On comprend donc que l’utilisation de ces bulletins de vote provisoires pourrait à nouveau causer des problèmes dans les prochains jours. Ironie de l’histoire, les bulletins de vote provisoires ont été autorisés par le Congrès en 1993, de manière à permettre aux électeurs qui avaient pris la peine de se déplacer, de pouvoir voter en dépit de certaines irrégularités purement formelles. Destiné à accroitre la participation électorale, ce système pourrait bien, en réalité, une nouvelle fois engendrer une véritable bataille judiciaire entre démocrates et républicains…
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