
Premier signe de ce changement radical, les Etats-Unis seraient entrain de se rapprocher de la Russie. En milieu de semaine, le New York Times révélait dans sa une que Barack Obama aurait proposé le mois dernier à Dmitri Medvedev un projet de renoncement de déploiement du bouclier antimissile. En échange, Washington souhaiterait que Moscou accepte de faire pression sur l’Iran afin d’obtenir l’arrêt de son programme nucléaire. Depuis démentie, cette rumeur souligne tout de même un changement stratégique de la part des Etats-Unis. Après plusieurs années de dégradation des relations russo-américaines, le nouveau président souhaite envoyer un signal fort à son homologue moscovite. Message reçu « cinq sur cinq » par l’intéressé qui déclarait en début de semaine « apprécier que l’administration américaine soit enfin disposée à dialoguer ».
Le second signal était également largement attendu : les Etats-Unis souhaitent renouer le dialogue avec l’Iran. La secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, vient d’annoncer que l’Iran sera invité à la Conférence internationale sur l’Afghanistan qui se déroulera à partir du 31 mars. Placée sous l’égide des Nations Unies, cette rencontre ministérielle se tiendra aux Pays-Bas ou à Bruxelles.
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