Afin d'y voir un peu plus clair, Regard sur les Etats-Unis vous propose de faire le point sur les délégués : ces derniers représentent le véritable enjeu des primaires. Lors de chaque scrutin, tous les candidats essaient logiquement de récupérer le maximum de votes, de manière à obtenir le maximum de délégués. Ces délégués voteront pour l’un des candidats à l’investiture, lors de la convention nationale du parti. Néanmoins les deux principales formations politiques ne procèdent pas de la même manière pour désigner leurs délégués.
Pour ce qui est des démocrates, le candidat investi par le parti sera celui qui a réussi à se faire soutenir par la majorité des délégués lors de la Convention nationale de Denver (Colorado) durant le mois d’août 2008. Sur 4049 délégués, le candidat devra obtenir le soutien d’au moins 2025 délégués. Néanmoins ces chiffres ne sont que théoriques : ce nombre peut évoluer dans les cas ou les délégués quittent le parti, ne participent pas à la Convention ou encore si les instances dirigeants du parti décident de ne pas inclure certains Etats dans le décompte final.
Pour les républicains, le principe est strictement identique. Le candidat nominé sera celui qui remportera une majorité des délégués (soit 1191 sur les 2380 délégués) lors de la Convention nationale du parti de Minneapolis (Minnesota) en septembre.
Là ou le processus se complique quelque peu, c’est lorsqu’il faut déterminer qui sont les délégués.
En ce qui concerne les démocrates, il existe deux types de délégués : les délégués classiques et les superdélégués. Sur les 4049 délégués démocrates, 3253 sont des délégués classiques, 796 d’entre eux sont des superdélégués.
Les délégués classiques sont distribués à la proportionnelle. Les superdélégués, quant à eux, sont les membres influents du parti. Ce sont généralement des membres du Congrès, des gouverneurs, des membres du Comité National, et autres personnalités influentes chez les démocrates. Ils n’ont pas à s’exprimer en faveur de tel ou tel candidat et peuvent faire basculer la Convention nationale à la dernière minute.
Les républicains ont également deux types de délégués. Les délégués classiques et ceux non-affiliés. Les premiers représentent la majorité des délégués en jeu (1917 délégués classiques pour un total de 2380 délégués). Ils doivent prendre position envers un candidat à l’investiture. Les non-affiliés ne sont pas obligés de soutenir officiellement un des candidats.
Reste à savoir comment remporter ces délégués ?
Chez les démocrates, on utilise pour les délégués classiques, le système de la proportionnelle. Lorsqu’un candidat remporte, par exemple, 60% des votes lors d’un scrutin, il obtiendra 60% des délégués en jeu dans cet Etat. Pour ce qui est des superdélégués, il n’existe pas de procédure spécifique. Les candidats en campagne doivent obtenir le ralliement de ces personnalités influentes au cours de la campagne.
Pour ce qui est du parti républicain, le processus est différent. On distingue les Etats où les délégués sont répartis à la proportionnelle et les Etats avec le système « winner take all » (le gagnant remporte tout). Dans ce dernier cas, le candidat qui arrive en tête du scrutin, remporte la totalité des délégués en jeu. Cela accentue encore plus la victoire du candidat gagnant et amplifie la défaite de son adversaire malheureux. Pour les délégués non-affiliés, une majorité d’entre eux sont élus. Une minorité d’entre eux est désignée.
Pour ce qui est des démocrates, le candidat investi par le parti sera celui qui a réussi à se faire soutenir par la majorité des délégués lors de la Convention nationale de Denver (Colorado) durant le mois d’août 2008. Sur 4049 délégués, le candidat devra obtenir le soutien d’au moins 2025 délégués. Néanmoins ces chiffres ne sont que théoriques : ce nombre peut évoluer dans les cas ou les délégués quittent le parti, ne participent pas à la Convention ou encore si les instances dirigeants du parti décident de ne pas inclure certains Etats dans le décompte final.
Pour les républicains, le principe est strictement identique. Le candidat nominé sera celui qui remportera une majorité des délégués (soit 1191 sur les 2380 délégués) lors de la Convention nationale du parti de Minneapolis (Minnesota) en septembre.
Là ou le processus se complique quelque peu, c’est lorsqu’il faut déterminer qui sont les délégués.
En ce qui concerne les démocrates, il existe deux types de délégués : les délégués classiques et les superdélégués. Sur les 4049 délégués démocrates, 3253 sont des délégués classiques, 796 d’entre eux sont des superdélégués.
Les délégués classiques sont distribués à la proportionnelle. Les superdélégués, quant à eux, sont les membres influents du parti. Ce sont généralement des membres du Congrès, des gouverneurs, des membres du Comité National, et autres personnalités influentes chez les démocrates. Ils n’ont pas à s’exprimer en faveur de tel ou tel candidat et peuvent faire basculer la Convention nationale à la dernière minute.
Les républicains ont également deux types de délégués. Les délégués classiques et ceux non-affiliés. Les premiers représentent la majorité des délégués en jeu (1917 délégués classiques pour un total de 2380 délégués). Ils doivent prendre position envers un candidat à l’investiture. Les non-affiliés ne sont pas obligés de soutenir officiellement un des candidats.
Reste à savoir comment remporter ces délégués ?
Chez les démocrates, on utilise pour les délégués classiques, le système de la proportionnelle. Lorsqu’un candidat remporte, par exemple, 60% des votes lors d’un scrutin, il obtiendra 60% des délégués en jeu dans cet Etat. Pour ce qui est des superdélégués, il n’existe pas de procédure spécifique. Les candidats en campagne doivent obtenir le ralliement de ces personnalités influentes au cours de la campagne.
Pour ce qui est du parti républicain, le processus est différent. On distingue les Etats où les délégués sont répartis à la proportionnelle et les Etats avec le système « winner take all » (le gagnant remporte tout). Dans ce dernier cas, le candidat qui arrive en tête du scrutin, remporte la totalité des délégués en jeu. Cela accentue encore plus la victoire du candidat gagnant et amplifie la défaite de son adversaire malheureux. Pour les délégués non-affiliés, une majorité d’entre eux sont élus. Une minorité d’entre eux est désignée.
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