Alors que la crise financière américaine bat son plein, John McCain est en difficulté. Le sénateur de l’Arizona, qui estimait encore en début de semaine que les « fondamentaux de l’économie américaine étaient solides » est contraint de revenir sur ses déclarations. Visiblement dépassé par l’ampleur de la crise, le camp républicain tente de regagner du terrain en multipliant les déclarations, même si celles-ci sont souvent totalement en contradictions avec les valeurs qu’ils défendaient, il y a encore quelques jours.
Vis-à-vis de la nationalisation de l’assureur AIG, le candidat républicain à la Maison Blanche se trouve dans une position plutôt inconfortable : après avoir affirmé que l’argent du contribuable ne devait pas être utilisé pour sauver des institutions financières privées, John McCain a tout de même admis que des millions de salariés de l’entreprise se seraient retrouvés au chômage si l’Etat n’était pas intervenu.
Depuis le début de la semaine, l’équipe de campagne du sénateur républicain diffuse plusieurs clips publicitaires d’une durée de 30 secondes environ, au cours desquels John McCain annonce qu’il souhaite réformer Wall Street et mettre fin aux abus. Dans l’un d’entre eux, il déclare « trop c’est trop, […] je ne tolérerai pas un système qui fait courir des risques à vous et à votre famille ».
Vis-à-vis de la nationalisation de l’assureur AIG, le candidat républicain à la Maison Blanche se trouve dans une position plutôt inconfortable : après avoir affirmé que l’argent du contribuable ne devait pas être utilisé pour sauver des institutions financières privées, John McCain a tout de même admis que des millions de salariés de l’entreprise se seraient retrouvés au chômage si l’Etat n’était pas intervenu.
Depuis le début de la semaine, l’équipe de campagne du sénateur républicain diffuse plusieurs clips publicitaires d’une durée de 30 secondes environ, au cours desquels John McCain annonce qu’il souhaite réformer Wall Street et mettre fin aux abus. Dans l’un d’entre eux, il déclare « trop c’est trop, […] je ne tolérerai pas un système qui fait courir des risques à vous et à votre famille ».
De son côté, Barack Obama souhaite tirer profit de cette crise pour montrer aux électeurs qu’il a toujours combattu le manque de transparence du système financier actuel et dénoncé les abus. Dans un long spot d’une durée de 2 minutes, le sénateur de l’Illinois déclare que la crise « n’est pas la faute à pas de chance », « vous avez assumé vos responsabilités alors que Washington ne l’a pas fait », « nous avons besoin de changement, un vrai changement ».
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