Regard sur les Etats-Unis

vendredi 3 octobre 2008

Le plan de sauvetage du système financier adopté par la Chambre des représentants

Le plan Paulson II, destiné au sauvetage du système financier américain vient d’être adopté à une large majorité (263 voix contre 171) par les membres de la Chambre des représentants. Suite à de nombreux amendements proposés par le Sénat, ce plan aura finalement été adopté. Reste à savoir quelles seront les retombées économiques de ce programme estimé à 700 milliards de dollars. Ce plan devrait être promulgué dans la soirée par George W. Bush.
Visiblement soulagé par l’adoption du plan Paulson, le Président Bush a tenu à rassurer les Américains en expliquant que les actifs devraient reprendre de la valeur dans quelques années : « ainsi la plupart de l’argent des contribuables sera remboursé » a-t-il ajouté.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Le prix nobel d'économie aurait-il tort? Joseph Stiglitz avait comparer l'effet de ce plan à une transfusion sanguine à un malade qui souffre d'une grosse hémoragie interne. Mais la récation de l'Europe qui est d'injecter 1400 milliards d'euros a fait bondir les bourses européennes et asiatiques, le cac 40 a cru d'environ 11%. L'Europe pourrait ainsi absorber par transfert les effets de la crise. D'ailleurs l'économiste français Denis Durand pense d'ailleurs que les économies des pays emergents tels que l'Inde, la Chine et le Brésil absorberont par leur croissance les effets de la crise. Ce qui pourrait permettre aux Etats-unis de sortir de cette crise avec un mal atténué.
Cependant, je rejoins l'idée de Joseph Stiglitz, en effet, je pense que ces politiques monétaires d'injection massive de liquidités et l'engouement des marchés financiers n'auront qu'un effet de court terme, car pour moi une crise ne peut être évité, il faut la subir et essayer de remonter. Face à une telle injection de liquidité, qu'enviseage t-on de faire lorsque l'inflation se fera sentir? Retirer des liquidités? Ne risque t-on pas une crise inflationiste mondiale? L'avenir nous le dira;

Christian KAFANDO, étudiant en Master 1:macroéconomie à l'université de Nice Sophia-antipolis